Bantu Biko , dit Steve Biko
« L'arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! »
« Pour commencer, avait-il expliqué à un journaliste britannique, il faut que les EUROPEENS réalisent qu'ils sont seulement humains, pas supérieurs. De même les AFRICAINS doivent réaliser qu'ils sont aussi humains, pas inférieurs... »
« Soit tu es vivant et fier, soit tu es mort, et quand tu es mort, tu ne peux plus t'en soucier. Ta façon de mourir peut elle-même être une chose politique (...) car si je n'arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l'apartheid, l'horreur de la mort y parviendra sûrement. »
« libération psychologique » doit précéder la « libération psychique »: les Africains ne peuvent se libérer politiquement et spirituellement que s'ils cessent de se sentir inférieurs aux Européens.
LA CHINE ET UN EXEMPLE.
Stephen Bantu Biko, dit Steve Biko, né le 18 décembre 1946 et mort le 12 septembre 1977, était un militant noir d'Afrique du Sud et une des figures de la lutte anti-apartheid.
Le 12 septembre 1977, Biko meurt en détention, officiellement des suites d'une grève de la faim. Le prêche lors de ses funérailles est assuré par Desmond Tutu, futur Prix Nobel de la paix.
Les conditions de la détention ainsi que le décès brutal de Steve Biko font l'objet d'une polémique internationale qui débouche sur la condamnation du régime sud-africain. À l'ONU, le conseil de sécurité vota coup sur coup les résolutions 417 (31 octobre 1977) et 418 (4 novembre 1977), cette dernière imposant un embargo sur les ventes d'armes à destination de l'Afrique du Sud[4]. Après son décès, Steve Biko devint le symbole de la résistance noire face à la cruauté du pouvoir en place.
Symbole et martyr de la lutte anti-apartheid
30 ans après sa mort, Steve Biko reste un des héros les plus incontestés de la lutte anti-apartheid après avoir fondé le mouvement de Conscience Noire (BCP) qui a contribué à forger la résistance contre le régime raciste au pouvoir jusqu'en 1994 en Afrique du Sud.
Comme le déclara Mandela lors de son élection en 1994 : « Biko a été le premier clou dans le cercueil de l'apartheid. »

C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec le journaliste progressiste Donald Woods qui écrira sa biographie.
Steve Biko mourait, seul, dans une cellule de la prison centrale de Pretoria (Afrique du Sud), d'une lésion cérébrale. La photo de son cadavre gisant à même le sol, nu, couvert de plaies et d'ecchymoses fit le tour du monde grâce au journaliste britannique
Visiteur, Posté le vendredi 28 février 2014 02:52
http://www.youtube.com/watch?v=nHkkRw77muA